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Videogame Story: entretien avec le producteur de l’exposition Victor Perez

Videogame Story: entretien avec le producteur de l’exposition Victor Perez
Yann-Marig Brezac

Yann-Marig Brezac

  • Mise à jour:

Du 30 juin au 7 septembre 2014, se déroule VIDEOGAME STORY à Paris Expo Porte de Versailles. Cette exposition retrace l’histoire du jeu vidéo, des origines à nos jours.

L’événement, qui s’étend sur une superficie de 4500 mètres carrés, met l’accent sur le retrogaming notamment en présentant au public de nombreuses machines et consoles de jeux auxquelles il sera possible de jouer. L’occasion pour certains de découvrir la genèse d’une industrie aujourd’hui majeure et de mesurer le chemin parcouru. D’autres encore pourront revivre les joies d’une époque révolue.

Mais Videogame Story regarde également vers l’avenir. L’exposition veut faire la jonction entre passé, présent et futur de l’industrie vidéo ludique. De nombreux éditeurs présenteront leurs sorties à venir et une salle sera dédiée à la réalité virtuelle et au cloud gaming, deux directions présentement explorées par les développeurs et éditeurs.

Après Game Story, Jeu Vidéo à la Cité des Sciences (jusqu’au 24 Août) ou bien la Paris Games Week, les initiatives de ce genre connaissent un succès indéniable. Preuve de l’engouement du public français pour l’art vidéoludique. Nous avons demandé à Victor Perez, producteur de l’exposition, de nous en dire un peu plus.

Softonic: Quels sont les différents publics visés par la Videogame Story?

Victor PEREZ: Nous avons pu constater lors de manifestations précédentes comme à Cinéma Paradiso l’année dernière au Grand Palais, que cette exposition intéresse plusieurs publics et en particulier les jeunes adultes (15-25 ans), les enfants (6-10 ans), les quarantenaires geeks et beaucoup de filles, contrairement à ce qu’on aurait pu penser. Le vrai dénominateur commun, plus que la tranche d’âge, est en fait d’ordre culturel. La culture du jeu vidéo fait partie intégrante d’une sorte de culture «geek», qui comprend également un intérêt fort pour les comics, les mangas, les séries TV, un certain cinéma autrefois marginal et aujourd’hui majeur.

S: Comment avez-vous réussi à rassembler autant de machines pour cette édition? Quels sont vos partenaires?

V. P. : La partie Passé est basée sur ma collection, qu’on a beaucoup enrichie pour l’occasion. Pour les bornes d’arcade, nous avons fait appel à Neo Legend, un spécialiste.
La partie Présent a pu être réalisée grâce aux partenariats avec Sony et Microsoft, qui ont apporté des bornes de démonstration pour leur stand mais également pour les éditeurs tiers.

S: Quels sont les éditeurs présents à l’exposition 2014?

V. P. : Sony, Microsoft, Square Enix, Ubisoft, Namco Bandai, Electronic Arts, Warner, Gaijin Entertainment, Bigben Interactive, Pokémon, mais je tiens à préciser que cette exposition n’est pas un salon comme Paris Games Week. La partie Présent est un petit aperçu, mis en relief par le passé, permettant de mesurer les progrès. Les stands sont sobres, et l’exhaustivité n’est pas recherchée. Par contre, l’effet est saisissant de voir et de jouer à quelques minutes d’intervalles à un jeu ancien et une nouveauté sur la dernière machine sortie.

S: Quels seront les casques de réalité virtuelle en démonstration? (Oculus rift?)

V. P. : Oui, Oculus Rift.

S: La France semble particulièrement attachée au patrimoine vidéoludique avec de nombreuses initiatives comme la Game Story, l’association MO5.com ou bien encore la salle Arcade Street. Il y a-t-il une spécificité française ?

V. P. : Il existe ce même attrait pour le retrogaming un peu partout dans le monde, en fait. La culture du jeu vidéo atteint une sorte de maturité, qui rend nécessaire de se pencher sur ses débuts et ses grandes évolutions, pour mieux la comprendre.

S: Que pensez-vous de l’avènement des jeux pour mobiles et des studios indépendants souvent influencés par le retrogaming (Flappy Bird ou Hotline Miami par exemple)? En quoi changent-ils l’industrie vidéoludique ?

V. P. : Je pense que c’est une très bonne chose. Les bonnes mécaniques de jeu restent de bonnes mécaniques de jeu et le succès de nombreux jeux reprenant les gameplays de jeux anciens le prouve. Le clin d’œil aux jeux du passé est une forme d’hommage.  Le fait de mettre ces types de jeux à disposition des nouvelles générations, qui ne les ont pas connus, est une bonne chose.

VIDEOGAME STORY
Du 30 juin au 7 septembre
Paris Expo – Porte de Versailles

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