Alors qu’hier nous faisions état de l’exploit réalisé par deux espagnols qui avaient réussi à falsifier un message WhatsApp sans laisser de traces sur le serveur ou sur le téléphone, le CEO de WhatsApp, Jan Koum, nous a contacté pour contester le problème.
Selon lui, le hack que revendique les deux experts espagnols semble s’être produit sur le téléphone du destinataire et non sur les serveurs de WhatsApp.
Pablo San Emeterio et Jaime Sánchez ont pourtant expliqué avoir intercepté un message et changé les informations de réception (coordonnées de l’expéditeur…) avant qu’il n’arrive sur le téléphone cible. Ce que nie Jan Koum:
Il apparait qu’ils ont piraté leurs propres téléphones et ont modifié les messages après les avoir reçu sans pirater les serveurs WhatsApp. Nous n’avons pas d’éléments qui prouvent qu’ils ont démontré […] la possibilité d’envoyer un message sous une fausse identité à un autre utilisateur WhatsApp.
C’est très différent de ce que les programmeurs espagnols prétendent, bien que, comme nous l’avons dit dans notre histoire originale, ce n’est pas quelque chose de facile à reproduire pour un utilisateur normal.
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