Une étudie sur Facebook révèle que le réseau social traquerait ce que les utilisateurs ne font pas et ne postent pas pour être plus précis.
Nous savions déjà que Facebook s’intéressait aux mouvements de souris des utilisateurs mais cette nouvelle étude vient confirmer que le réseau social est particulièrement attentif aux comportements de ces utilisateurs.
L’étude se concentre autour de l’autocensure, c’est-à-dire au moment ou un utilisateur crée un post sur Facebook mais décide finalement de le supprimer. Facebook va même jusqu’à suivre ce qui se passe après avoir rejeté une demande d’ami sur Facebook.
Avec ces méthodes, Facebook souhaite simplement que ses utilisateurs continuent d’utiliser le site et ses services. Il est évidemment inquiétant pour l’entreprise si les gens décident de ne pas partager ou de ne pas s’engager sur le réseau social. Récemment, Facebook vu partir une partie de son jeune public vers des concurrents comme Snapchat.
Cette étude soulève bien entendu des questions autour de la vie privée. Facebook ne suit pas cependant le contenu mais étudie simplement l’élément du formulaire HTML.
Fait intéressant de l’étude, les utilisateurs ont tendance à s’autocensurer lorsque le contenu doit être partagé pour une large audience. C’est logique puisque les utilisateurs se sentent obligés de poster quelque chose d’approprié pour une grande variété de personnes. Les utilisateurs peuvent se sentir intimidés aussi quand ils savent que leurs employeurs regardent.
Les chercheurs Sauvik Das et Adam Kramer de l’Université Carnegie Mellon ont également trouvé que les hommes qui possédaient plus d’amis hommes que de femmes s’autocensuraient davantage.
Dans tous les cas, ce type de suivi ne présage rien de bon pour les utilisateurs qui se méfient déjà de la constante évolution de la politique de confidentialité de Facebook. Comme le réseau social a du mal à retenir les utilisateurs, le suivi des données s’avère une technique précieuse pour comprendre leur comportement.
Pour plus d’informations sur le suivi Facebook, vous pouvez consulter le rapport complet ci-dessous.
Source: Sauvik Das and Adam Kramer (PDF)
Via: Ars Technica
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